C'est un lieu singulier fleurant bon le far nient.
Une terrasse éphémère surgissant chaque été,
où badauds et familles circulant sans contraintes
peuvent pour un instant, ici, se prélasser.
REFRAIN c’est à Toulouse; quai de Tounis
A la Guinguette; quai des délices
et la Garonne complice
oui à Toulouse, quai de Tounis
Dans son écrin urbain, cet endroit délectable,
bercé par le mouvement d'un fleuve indolent,
nous invite dès lors au plaisir de la table
qu'offre le cuisinier par ses mets succulents.
REFRAIN
C'est aussi le théâtre d'un amusant courant,
un va et vient constant de personnes en goguette,
baguenaudant sereins d'un pas preste ou bien plus lent,
quand d'autres dans leurs haltes, s'installent à la guinguette.
REFRAIN
Aux abords de celle-ci, des groupes s'agglutinent,
s'adonnant par plaisir à quelques libations.
On y voit des amants étant d'humeur badine,
s'enlacer tendrement cédant à la passion.
Pour finir le récit de ce lieu animé
où " TOUT BOSSA " s'échine à jouer pour vous plaire,
il nous faut remercier le personnel entier
et trinquer céans l'ultime un dernier verre...
REFRAIN
Quais de Tounis
RAGAZZI
NONANTE
LA BEDAINE
Voilà bien des années que cet être ordinaire
N’as pas su résister aux affres culinaires
Il s’est laissé aller de bien curieuse manière
Et prit sans y penser du poids supplémentaire
Très tôt accoutumé aux bons plats de sa mère
Jamais il n’a cessé ses us alimentaires
Qui eurent pour simple effet d’élargir son vestiaire
Et de le transformer en être bien en chair
Refrain :
Entonnons la rengaine de l’homme à la bedaine
Qui subît non sans veine la critique mondaine
Entonnons la rengaine de l'homme à la bedaine
Et se voit dans la peine... Victime de la rengaine
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Désormais décidé n’ayant que trop souffert
A se débarrasser du lest excédentaire
Il s’est laissé tenter par des régimes austères
Qui selon son idée lui serai salutaires
Souvent il résistait toujours velléitaire
Parfois sa volonté faisant machine arrière
Ses kilos revenaient plus durs à s’en défaire
Mais que faire pour gagner ? Sortir de cet enfer
Il se sentait bien laid pour ne pas dire vulgaire
Solitaire et moqué par tous ses congénères
Qui selon lui voyaient une masse grossières
Indigne d’intérêt dénué de lumière
Pensant donc affronter des esprits réfractaires
De sa vision troquée eux n’en avaient que faire
De tout ce qu’il était ils ne s’en souciaient guère
Même si omnibulé il pensait le contraire
N’est-ce pas la société qui condamne au calvaire
Ces âmes incriminées aux formes circulaires
Comme si le poids était le principal critère
Pour vivre en société que la morale tolère
LE RUISSEAU
Reste dans ton regard ce petit rien
Et dans tes pensées sans lendemain
L’histoire bercée de ton passé
Qui te revient et te rejoint
Le cours du ruisseau qui se tari
Pose sur son lit comme plusieurs vies
Touche l’espoir de remplir
D’une grande pluie d’amour aussi
Toi qui regarde sans rien voir
Toi qui regarde sans y croire
Toi qui ne garde plus d’espoir
L’absence qui ne cesse et te berce
Ce silence qui ta choisi
Te cri, me cri aussi
A cet orage qui résonne
A ta voie qui me fredonne
Je veux d’l’amour aussi
CES QUELQUES MOTS
A ces maux qui nous inspirent et nous déchirent
S’abandonner à la vie et puis se dire
Se refaire un destin, quelle belle idée ce matin
Pour ces mots qui nous caressent et qui nous blessent
A ne jamais dévoiler sa détresse
Là c’est sûr ce matin
Je ne rebrousserai chemin
Refrain
A ces mots qui sans cesse
Débordent de promesse
Pour ne plus qu’ils n’agressent
Que votre cœur filtre et caresse
A ces mots qui sans cesse
Débordent de faiblesse
Pour ne plus qu’ils progressent
Que votre cœur filtre et caresse
A ces mots qui enracinent et qui déciment
Se vouer à des écrits qui vous fascinent
Tous par là le chemin
Quelle belle lumière ce matin
Pour tous ces maux qui peuvent empêcher de dire
Ce qu’au plus profond nous pouvons ressentir
Ce seul mot liberté
Faissons le exister
WISSEM
TENDRESSE
Un an déjà / que tu es là
Tes rires résonnent dans la maison Wissem
Maman et moi / que pour toi
Une douce caresse des bisous plein la tête on t’aime
refrain
Laisse toi porter par tes envies
Envies de partager la vie
Dans la lumière et le respect
Ton beau sourire faut le garder
Un an déjà / que tu es là
A tout petit pas tu découvre la maison
Maman et moi / que pour toi
Deux petites étoiles dans ta bouche apparaissent ont t’aime
Avant d’aller dormir ce soir
Maman te raconte une histoire
pour que dans ta vie tu sois heureux
Dans ton amour soit généreux
Plus encore qu’un souvenir / dans tes grands yeux voyage
Des souffles de de senteurs qui colorent ton visage
Hanouna dans tes yeux / c’est tendre et merveilleux
Tu rentres dans ma vie sans faire de bruit
Petit pas à petit pas tu te rapproches de moi
Plus encore qu’un souvenir / dans ton sourire Tendresse
Ta fraîcheur ta vigueur ta fougue me caresse
Des rêves plein les yeux / le reste importe peu
Je rentre dans ta vie sans faire de bruit
Petit pas à petit pas je me rapproche de toi
Refrain
Douce, douce la fleur
La fleur qui pousse et qui nous émousses
Elle court, je court d’envie
D’envie, d’envie de la vie
Sa vie ma vie qui sourit Rouhi
Pousse, pousse la vie
La vie qui cours et nous émousse
Douceur, douceur au sang chaud
C’est chaud, chaud contre sa peau
Ma vie sa vie qui sourit Rouhi
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Souffle les senteurs
Belle les couleurs
Donne la douceur
Rouhi ma belle fleur / X2
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Pour toute amitié, notre enfance passée
Dans ce pays où nous sommes nés et rencontrés
Atef mon ami, toi qui vit aujourd’hui
Dans ce pays où l’sirocco est un vent chaud
La plage Rhouat
La belle vue de Gammarth
Et le café de nattes
Revenant du lycée
Je passe le Colisée
Mangeant un fricassé
L’avenue Bourguiba
Qui mène à El Menza
Pas loin de l’Aouina
Tu me l’avais bien dit, ce jour où je suis parti
Tu reviendras dans ton pays qui est ici
Je pense à nos parents, qui ont aimé leurs enfants
Dans ce pays ou le jasmin fleur dans les mains
Les cris de Maria
La patience de Marcel
Et les rires de Fa
L’accordéon de Michèle
Son professeur Carmel
Et la musique de plus belle
Du golf de Hammamet
Passant par la goulette
Ou nous faisions la fête
En toute sérénité
Regardant nos enfants changer
La vie se passe et nous restons toujours liés
Atef mon ami
Toi qui vis aujourd’hui
Dans ce pays où l’sirocco est un vent chaud
SIROCCO
ELLE
Elle s’insinue en toi sournoisement
Et doucement elle fait son office,
D’où peu à peu, dans ta vie elle s’immisce,
Insidieusement elle capture ton temps.
Elle s’invite partout obstinément,
En l’ignorant, c’est sa toile qu’elle tisse
Autour de toi te jette dans l’abysse
De l’isolement, inévitablement.
Refrain
Elle, perfide qui demeure,
Elle sordide qui me leurre,
Fait de moi son crève-cœur,
Elle devient mon âme sœur
Elle profite de ton air indolent,
Impunément la manipulatrice,
De peu de fois, ouvre son précipice
En attendant que tu tombes dedans.
Et quand un jour très silencieusement,
Au demeurant, qu’elle est ta seul complice,
Tu t’aperçois, c’est vers elle que tu glisse
Nonchalamment dans un enfermement.
Refrain
Et son pouvoir toujours entreprenant
Solidement elle créée son édifice,
Et dans son jeu, elle condamne au supplice
Dans son talent, elle t’exclut, elle te prend.
Plus tu vieillis et plus assurément,
Dans son élan, la pente devient lisse,
Ton désaveu, ta peur sont les indices,
Refrain
Ceux-ci prouvant ton emprisonnement.
Pour s’en sortir, il faut finalement,
Tout en luttant, stopper le maléfice,
Faisant le choix d’ignorer ses caprices,
Se libérant de son enchantement.
Et pour finir, tu peux donc à présent,
En évitant qu’elle demeure et sévisse,
Et si tu veux soigner tes cicatrices,
C’est en sortant pour rencontrer les gens.
(paroles Bruno PACTON / musique Henri Tournier)
(paroles et musiques Henri Tournier)
(paroles et musique Henri Tournier)
(paroles Bruno Pacton / musique Henri Tournier)
(paroles brésilienne Elaine Lopes / paroles et musique Henri Tournier)
(paroles et musique Henri Tournier)
(paroles et musique Henri Tournier)
(paroles et musique Henri Tournier)
(paroles et musique Henri Tournier)
(paroles Bruno PACTON / musique Henri Tournier)
Ragazzi voi che siete qua ditelo voi che non ci sta
Que questo amore anche voi non ragiugera
A questa strana soceta questa gente che non va
Ditelo voi che un po d’amore ci sara
Un nuovo mondo ci sara, o force niente chi lo sa
L’ultimo sguardo splendera
Il tuo soriso restera, il tuo soriso splendera
Fra le stelle e il mare su una nuvola
Fra le stelle e il mare sono quasi liberi x 2
Sempre andare su guardali
Solo trompette sur le refrain
Ragazzi non partite gia, che il vostro male svanira
Date la mano, che un po d’amore arrivera
Per questa vita che non va
Per questa gente che non sa
Ditelo voi che un po d’amore vi guidera
J’ai quatre-vingt-dix, ça fait mathématique
Ces mots mis bout à bout n’ont aucune musique
Cherchant un autre nom qui me convienne mieux
Qui me paraisse plus jeune et me laisse aussi vieux
J’ai opté pour nonante et je trouve agréable
Ce mot que j’ai choisi ce mot de trois syllabes
C’est comme les trois coups d’un lever rideau
Qui fait surgir sur scène un décor tout nouveau
J’ai nonante ans, quand cela vous arrive
On ne s’aperçoit pas qu’on a changé de rive
J’ai nonante ans et oui certains mauvais esprits
N’auront pour ce moi là que du mépris
Diront que ça fait cloche et moi je dis clochette
J’ai bien choisi nonante et j’en fais qu’à ma tête
J’ignore le besoin d’un vote ou d’un veto
C’est adjugé, voulu, imposer aussitôt
A nonante ans on a du monde une autre vue
On s’attache au passé on le passe en revue
Non pas la générale, à peine un aperçu
De moments écoulés dont on garde un reçu
J’ai quatre-vingt-dix, ça fait mathématique
Ces mots mis bout à bout n’ont aucune musique