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C'est un lieu singulier fleurant bon le far nient.

Une terrasse éphémère surgissant chaque été,

où badauds et familles circulant sans contraintes

peuvent pour un instant, ici, se prélasser.

REFRAIN                 c’est à Toulouse; quai de Tounis

                                 A la Guinguette; quai des délices

                                 et la Garonne complice

                                 oui à Toulouse, quai de Tounis

Dans son écrin urbain, cet endroit délectable,

bercé par le mouvement d'un fleuve indolent,

nous invite dès lors au plaisir de la table

qu'offre le cuisinier par ses mets succulents.

REFRAIN

C'est aussi le théâtre d'un amusant courant,

un va et vient constant de personnes en goguette,

baguenaudant sereins d'un pas preste ou bien plus lent,

quand d'autres dans leurs haltes, s'installent à la guinguette.

REFRAIN

Aux abords de celle-ci, des groupes s'agglutinent,

s'adonnant  par plaisir à quelques libations.

On y voit des amants étant d'humeur badine,

s'enlacer tendrement cédant à la passion.

 

Pour finir le récit de ce lieu animé

où " TOUT BOSSA " s'échine à jouer pour vous plaire,

il nous faut remercier le personnel entier

et trinquer céans l'ultime un dernier verre...

REFRAIN

Quais de Tounis

RAGAZZI

NONANTE

LA BEDAINE

Voilà bien des années que cet être ordinaire

N’as pas su résister aux affres culinaires

Il s’est laissé aller de bien curieuse manière

Et prit sans y penser du poids supplémentaire

Très tôt accoutumé aux bons plats de sa mère

Jamais il n’a cessé ses us alimentaires

Qui eurent pour simple effet d’élargir son vestiaire

Et de le transformer en être bien en chair

Refrain :

Entonnons la rengaine de l’homme à la bedaine

Qui subît non sans veine la critique mondaine

Entonnons la rengaine de l'homme à la bedaine

Et se voit dans la peine... Victime de la rengaine

___________________________________________

Désormais décidé n’ayant que trop souffert

A se débarrasser du lest excédentaire

Il s’est laissé tenter par des régimes austères

Qui selon son idée lui serai salutaires

Souvent il résistait toujours velléitaire

Parfois sa volonté faisant machine arrière

Ses kilos revenaient plus durs à s’en défaire

Mais que faire pour gagner ? Sortir de cet enfer

Il se sentait bien laid pour ne pas dire vulgaire

Solitaire et moqué par tous ses congénères

Qui selon lui voyaient une masse grossières

Indigne d’intérêt dénué de lumière

Pensant donc affronter des esprits réfractaires

De sa vision troquée eux n’en avaient que faire

De tout ce qu’il était ils ne s’en souciaient guère

Même si omnibulé il pensait le contraire

N’est-ce pas la société qui condamne au calvaire

Ces âmes incriminées aux formes circulaires

Comme si le poids était le principal critère

Pour vivre en société que la morale tolère

LE RUISSEAU

Reste dans ton regard ce petit rien

Et dans tes pensées sans lendemain

L’histoire bercée de ton passé

Qui te revient et te rejoint

 

Le cours du ruisseau qui se tari

Pose sur son lit comme plusieurs vies

Touche l’espoir de remplir

D’une grande pluie d’amour aussi

 

Toi qui regarde sans rien voir

Toi qui regarde sans y croire

Toi qui ne garde plus d’espoir

 

L’absence qui ne cesse et te berce

Ce silence qui ta choisi

Te cri, me cri aussi

A cet orage qui résonne

A ta voie qui me fredonne

Je veux d’l’amour aussi

CES QUELQUES MOTS

A ces maux qui nous inspirent et nous déchirent

S’abandonner à la vie et puis se dire

Se refaire un destin, quelle belle idée ce matin

 

Pour ces mots qui nous caressent et qui nous blessent

A ne jamais dévoiler sa détresse

Là c’est sûr ce matin

Je ne rebrousserai chemin

 

Refrain

A ces mots qui sans cesse

Débordent de promesse

Pour ne plus qu’ils n’agressent

Que votre cœur filtre et caresse

 

A ces mots qui sans cesse

Débordent de faiblesse

Pour ne plus qu’ils progressent

Que votre cœur filtre et caresse

 

A ces mots qui enracinent et qui déciment

Se vouer à des écrits qui vous fascinent

Tous par là le chemin

Quelle belle lumière ce matin

 

Pour tous ces maux qui peuvent empêcher de dire

Ce qu’au plus profond nous pouvons ressentir

Ce seul mot liberté

Faissons le exister

WISSEM

TENDRESSE

Un an déjà / que tu es là
Tes rires résonnent dans la maison Wissem
Maman et moi / que pour toi
Une douce caresse des bisous plein la tête on t’aime

refrain
Laisse toi porter par tes envies
Envies de partager la vie
Dans la lumière et le respect
Ton beau sourire faut le garder


Un an déjà / que tu es là
A tout petit pas tu découvre la maison
Maman et moi / que pour toi
Deux petites étoiles dans ta bouche apparaissent ont t’aime


Avant d’aller dormir ce soir
Maman te raconte une histoire
pour que dans ta vie tu sois heureux
Dans ton amour soit généreux

Plus encore qu’un souvenir / dans tes grands yeux voyage

Des souffles de de senteurs qui colorent ton visage

Hanouna dans tes yeux  / c’est tendre et merveilleux

Tu rentres dans ma vie sans faire de bruit

Petit pas à petit pas tu te rapproches de moi

 

Plus encore qu’un souvenir / dans ton sourire Tendresse

Ta fraîcheur ta vigueur ta fougue me caresse

Des rêves plein les yeux / le reste importe peu

Je rentre dans ta vie sans faire de bruit

Petit pas à petit pas je me rapproche de toi

 

Refrain

Douce, douce la fleur

La fleur qui pousse et qui nous émousses

Elle court, je court d’envie

D’envie, d’envie de la vie

Sa vie ma vie qui sourit Rouhi

 

Pousse, pousse la vie

La vie qui cours et nous émousse

Douceur, douceur au sang chaud

C’est chaud, chaud contre sa peau

Ma vie sa vie qui sourit Rouhi

__________________________

Souffle les senteurs

Belle les couleurs

Donne la douceur

Rouhi ma belle fleur  /  X2

__________________________

Pour toute amitié, notre enfance passée

Dans ce pays où nous sommes nés et rencontrés

Atef mon ami, toi qui vit aujourd’hui

Dans ce pays où l’sirocco est un vent chaud

 

La plage Rhouat

La belle vue de Gammarth

Et le café de nattes

Revenant du lycée

Je passe le Colisée

Mangeant un fricassé

L’avenue Bourguiba

Qui mène à El Menza

Pas loin de l’Aouina

 

Tu me l’avais bien dit, ce jour où je suis parti

Tu reviendras dans ton pays qui est ici

Je pense à nos parents, qui ont aimé leurs enfants

Dans ce pays ou le jasmin fleur dans les mains

 

Les cris de Maria

La patience de Marcel

Et les rires de Fa

L’accordéon de Michèle

Son professeur Carmel

Et la musique de plus belle

Du golf de Hammamet

Passant par la goulette

Ou nous faisions la fête

 

En toute sérénité

Regardant nos enfants changer

La vie se passe et nous restons toujours liés

Atef mon ami

Toi qui vis aujourd’hui

Dans ce pays où l’sirocco est un vent chaud

SIROCCO

ELLE

Elle s’insinue en toi sournoisement

Et doucement elle fait son office,

D’où peu à peu, dans ta vie elle s’immisce,

Insidieusement elle capture ton temps.

Elle s’invite partout obstinément,

En l’ignorant, c’est sa toile qu’elle tisse

Autour de toi te jette dans l’abysse

De l’isolement, inévitablement.

Refrain

Elle, perfide qui demeure,

Elle sordide qui me leurre,

Fait de moi son crève-cœur,

Elle devient mon âme sœur

 

Elle profite de ton air indolent,

Impunément la manipulatrice,

De peu de fois, ouvre son précipice

En attendant que tu tombes dedans.

​Et quand un jour très silencieusement,

Au demeurant, qu’elle est  ta seul complice,

Tu t’aperçois, c’est vers elle que tu glisse

Nonchalamment dans un enfermement.

Refrain

Et son pouvoir toujours entreprenant

Solidement elle créée son édifice,

Et dans son jeu, elle condamne au supplice

Dans son talent, elle t’exclut, elle te prend.

Plus tu vieillis et plus assurément,

​Dans son élan, la pente devient lisse,

Ton désaveu, ta peur sont les indices,

Refrain

Ceux-ci prouvant ton emprisonnement.

Pour s’en sortir, il faut finalement,

Tout en luttant, stopper le maléfice,

Faisant le choix d’ignorer ses caprices,

Se libérant de son enchantement.

​Et pour finir, tu peux donc à présent,

En évitant qu’elle demeure et sévisse,

Et si tu veux soigner tes cicatrices,

C’est en sortant pour rencontrer les gens.

(paroles Bruno PACTON / musique Henri Tournier)

 (paroles et musiques Henri Tournier)

 (paroles et musique Henri Tournier)

(paroles Bruno Pacton / musique Henri Tournier)

 (paroles brésilienne Elaine Lopes / paroles et musique Henri Tournier)

 (paroles et musique Henri Tournier)

 (paroles et musique Henri Tournier)

 (paroles et musique Henri Tournier)

 (paroles et musique Henri Tournier)

(paroles Bruno PACTON / musique Henri Tournier)

Ragazzi voi che siete qua ditelo voi che non ci sta

Que questo amore anche voi non ragiugera

A questa strana soceta questa gente che non va

Ditelo voi che un po d’amore ci sara

 

Un nuovo mondo ci sara, o force niente chi lo sa

L’ultimo sguardo splendera

Il tuo soriso restera, il tuo soriso splendera

 

Fra le stelle e il mare su una  nuvola

Fra le stelle e il mare sono quasi liberi         x 2

Sempre andare su guardali

 

Solo trompette sur le refrain

 

Ragazzi non partite gia, che il vostro male svanira

Date la mano, che un po d’amore arrivera

Per questa vita che non va

Per questa gente che non sa

Ditelo voi che un po d’amore vi guidera

 

J’ai quatre-vingt-dix, ça fait mathématique

Ces mots mis bout à bout n’ont aucune musique

Cherchant un autre nom qui me convienne mieux

Qui me paraisse plus jeune et me laisse aussi vieux

 

J’ai opté pour nonante et je trouve agréable

Ce mot que j’ai choisi ce mot de trois syllabes

C’est comme les trois coups d’un lever rideau

Qui fait surgir sur scène un décor tout nouveau

 

J’ai nonante ans, quand cela vous arrive

On ne s’aperçoit pas qu’on a changé de rive

J’ai nonante ans et oui certains mauvais esprits

N’auront pour ce moi là que du mépris

 

Diront que ça fait cloche et moi je dis clochette

J’ai bien choisi nonante et j’en fais qu’à ma tête

J’ignore le besoin d’un vote ou d’un veto

C’est adjugé, voulu, imposer aussitôt

 

A nonante ans on a du monde une autre vue

On s’attache au passé on le passe en revue

Non pas la générale, à peine un aperçu

De moments écoulés dont on garde un reçu

 

J’ai quatre-vingt-dix, ça fait mathématique

Ces mots mis bout à bout n’ont aucune musique

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